Conseil n° 5/ Ce n'est pas parce que c'est cassé que c'est foutu

 

#Réparabilité #Ademe #Environnement



Conseil n°5 / Réparer

Tout se répare! Faute de magasins ouverts, les semaines de confinement ont conduit beaucoup de Français à mettre les mains dans le cambouis.

L'obsolescence programmée a du plomb dans l'aile: huit Français sur dix ont une image positive de la réparation, selon l'Agence de la transition écologique (anciennement Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie - Ademe).

L'Ademe vient en effet de livrer une intéressante étude démontrant qu'il est toujours économiquement favorable pour le consommateur de ne pas remplacer un équipement pour des raisons d'obsolescence perçue et d'allonger la durée d'usage après une panne.

 

Le calcul est simple: si chaque foyer français allonge d'un an la durée d'usage totale d'une dizaine de produits domestiques courants au lieu de les remplacer, sur une période de dix ans, chaque foyer aura économisé 96€ par an et contribué à éviter l'émission de 22 kg de CO2 par an.

Explications de Marie Hervier, ingénieure experte en réparation et durée de vie des produits à l'Ademe.

 

Qu'est-ce que les Français réparent le plus aisément?

 

« C'est le vélo qui arrive en tête! 45% des Français en ont déjà réparé un ou fait réparer par un membre de leur entourage. Le meuble arrive ensuite (40%), puis les objets de décoration, les vêtements et des produits plus techniques (taille-haie, tondeuse, sèche-linge...). Le vélo avec ses freins qui grincent est un bon exemple. Il nous montre l'importance de l'entretenir pour éviter une grosse réparation. »

 

Pendant le confinement, beaucoup de gens se sont mis à l'autoréparation. Pour autant, est-ce qu'on peut tout réparer?

 

« Vélos, meubles, électroménager... L'univers de l'autoréparation est très vaste. Changer une courroie d'un lave-linge est plus complexe que de remplacer une poignée de porte! C'est tout l'enjeu du diagnostic. Contacter un professionnel, un atelier d'autoréparation ou un forum sur Internet peut vous y aider. Ce que l'on a remarqué dans nos études, c'est que, pour les objets du quotidien, si le coût de réparation du produit vaut plus de 30% du produit neuf, les gens ne font pas réparer. »

 

Une simple inspection peut suffire?

 

« Oui! Un baromètre du service après-vente de Darty a montré que 70% des interventions de leurs services après-vente sont réalisées sans pièces de rechange. Dans de nombreux cas, la panne d'un équipement électrique, électronique ou électroménager est due à un manque d'entretien ou à une mauvaise utilisation du produit. »

 

Faire soi-même ou appeler un professionnel, où est le curseur?

 

« La première question à se poser avant de se lancer dans une réparation est celle de la garantie légale de conformité qui dure deux ans. Ouvrir un produit peut la rendre caduque. Ensuite, réparer soi-même ou confier à un professionnel, cela dépend de son envie, de sa motivation, de ses compétences, son temps, de son outillage... En tout cas, l'autoréparation est souvent possible. Il faut se documenter. Nous avons réalisé une étude qui a montré que 92% de ceux qui se lancent dans des réparations prennent le temps de faire des recherches au préalable, majoritairement via des vidéos ou tutoriels. »

 

Quel est l'impact environnemental de l'autoréparation?

 

« En prolongeant sa durée de vie, un produit devient moins vite un déchet. On retarde aussi l'achat d'un produit neuf, et donc l'extraction de nouvelles ressources pour le créer. Le consommateur est acteur à chaque instant: à l'achat, il peut se tourner vers des produits plus durables, robustes, réparables, modulables et évolutifs. Ensuite, il y a la phase de l'utilisation: il faut veiller à bien entretenir son produit. Et quand il tombe en panne, il faut tout faire pour le réparer soi-même ou en faisant appel à un professionnel. On peut aussi lui donner une seconde vie en le confiant à qui saura le réparer ou le recycler. »

 

Quand les consommateurs auront-ils un indicateur fiable sur la durée de vie des produits?

 

« On travaille sur un indice de réparabilité, comme cela a été voulu par la loi sur l'économie circulaire, avec une mise en oeuvre au 1 janvier 2021. Seront concernés dans un premier temps le lave-linge, la télévision, le smartphone, l'ordinateur portable et les tondeuses à gazon. C'est une note qui va de 1 à 10 et qui permet de savoir si le produit est facilement réparable. Cela va permettre aussi de mettre en place un indice de durabilité d'ici 2024. »

 

Pour aller plus loin : 

Rapport Ademe publié en Juin 2020

EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET ECONOMIQUE DE L’ALLONGEMENT DE LA DUREE D’USAGE DE BIENS D’EQUIPEMENTS ELECTRIQUES ET ELECTRONIQUES A L’ECHELLE D’UN FOYER

https://bit.ly/3iatubC

 

 

Ceci est le contenu copié-collé du communiqué de presse officiel de son émetteur

 

 

 

Formation

Quelle démarche, quel label environnemental pour mon hébergement ?

 

 Objectifs de la formation

Comprendre les enjeux de la démarche de labellisation environnementale dans le tourisme et comprendre les enjeux  économiques et sociétaux qui y sont liés. Aborder les principes de base de la démarche environnementale, des critères environnementaux.

 

Permettre au stagiaire de mettre en place une démarche de labellisation environnementale concrète dans un hébergement de tourisme (hôtel, meublé de tourisme, gîte, location de vacances, chambres d'hôtes).

 

 

Séquence 1 : Comprendre les enjeux de la labellisation environnementale dans le tourisme et comprendre les enjeux économiques qui y sont liés

  • Définition des enjeux d'une labellisation environnementale, ses enjeux économiques, environnementaux et sociaux

Séquence 2 : S'initier aux principes de base de la démarche de labellisation

  • L'hébergement et ses caractéristiques, les interactions territoriales, la démarche de progrès

 

Séquence 3 : Aborder les différentes familles de critères environnementaux

  • Comment évaluer et mettre en place la démarche de labellisation selon les différents critères ?

 

Séquence 4 : Comment mettre en place un plan d'actions

  • Définir les actions possibles et définir les axes à prioriser

 

Séquence 5 : Mettre en œuvre la démarche de progrès, réaliser le dossier annuel de suivi de la labellisation environnementale

  • Quel argumentaire pour la valorisation de la démarche environnementale ?

Pédagogie

  • Durée : 1jours - 7 heures
  • Tarif  : Nous contacter
  • Lieu : formation sur site/distancielle
  • Public concerné : Créateurs, responsables d'hôtels, de campings, personnel opérationnel,  responsables, exploitants de gîtes, meublés de tourisme, locations de vacances, chambres d'hôtes.

Nos formations 100% personnalisées peuvent être prises en charge par votre OPCO, N° 76340934134

Nous sommes à vos côtés pour la reprise du tourisme

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